Publié en mai 2011
Dernière modification en septembre 2024
Toutes les décisions que l’on prend au cours de sa vie et toutes les actions que l’on entreprend comportent une part de risque. Conduire un véhicule, pratiquer un sport, se lancer en affaires, voyager, acheter une propriété : le risque peut avoir différentes natures et prendre différentes formes, mais il est omniprésent, que l’on en ait conscience ou non. Nous sommes continuellement soumis à toute sorte de dangers et malgré toutes les précautions que l’on peut prendre, des événements imprévisibles peuvent survenir. Le risque zéro n’existe pas. Aussi, à moins d’exercer une excellente gestion des risques, aucune organisation n’est à l’abri de problèmes sérieux. Plusieurs degré de sévéritéLes déficiences peuvent se traduire de différentes manières, impliquant un degré de sévérité variable.
Alors, quel niveau d’incident est acceptable et quel niveau ne l’est pas? Est-ce possible d’accepter les incidents mineurs sans accepter les événements majeurs? Les événements majeurs sont bien moins fréquents que les incidents. La probabilité qu’un événement majeur arrive est effectivement généralement moins grande, mais cela signifie-t-il qu’un désastre pourrait survenir demain, la semaine prochaine, l’an prochain ou ne se produira-t-il jamais? Impossible de le savoir.
Plusieurs facteurs contribuant aux risquesL’analyse d’un certain nombre d’événements permet de tirer des leçons sur leurs causes fondamentales et leur prévisibilité. Pourtant, si les causes fondamentales d’événements – petits et grands – sont prévisibles, leurs conséquences sont, quant à elles, plus difficiles à prévoir. Effectivement, tout événement qui entraîne des pertes (blessures ou dommages) est le produit de plusieurs facteurs contributifs qui sont bien souvent variables.
Si les conséquences sérieuses sont inacceptables, comment les éviter? Voici deux façons de le faire :
Minimiser les conséquences n’est peut-être pas toujours réalisable et peut s’avérer coûteux. Dans le pire cas de l’exemple précédent, pour éviter les blessures sérieuses, la conception d’un véhicule à l’épreuve des dommages serait nécessaire, mais serait déraisonnablement dispendieux. Influencer les facteurs contributifs soulève une autre question. Quels facteurs contributifs sont contrôlables et lesquels ne le sont pas? Dans l’exemple précédent, il y a deux facteurs contrôlables – la vitesse de la voiture et la réaction du chauffeur – les deux sont reliés au comportement du chauffeur. L’amélioration du comportement (par exemple, par la formation en conduite prudente, par les lois contrôlant l’usage de l’alcool au volant et par la bonne construction des routes) diminue d’une façon significative les risques d’accident pour des dépenses assez faibles. Pour briser la chaîne d’événements qui conduit à la catastrophe, il faut agir sur plusieurs fronts:
Prédire la fréquence à laquelle un événement pourrait se produire s’avère parfois difficile. Toutefois, si des données basées sur l’expérience ou des incidents qui se sont produits dans le passé existent, cette fréquence peut être estimée. Ressources
LIENS ET RÉFÉRENCES EXTERNES
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